La nature humaine est telle que nous nous glorifions de nos succès et rejetons nos échecs sur les autres. Nous blâmons souvent l’autre de ce qui nous arrive de fâcheux. Autrui est par défaut responsable de toutes nos malheurs, nos souffrances.
Pourquoi donc ?
Parce qu’il est beaucoup plus facile de faire porter à une autre personne le poids nos responsabilités : c’est toujours « la faute des autres ».
Pourtant il faut se poser la question : « Quelle est notre part de responsabilité dans ce qui arrive ? »
Et même si l’évènement qui survient n’est pas de notre fait, et qu’il nous heurte quand même, pourquoi tant nous en faire ?
En ce qui me concerne, il est certain que auparavant, à ces interrogations j’aurais répondu : « C’est à cause des autres. Je suis la victime ». Mais aujourd’hui, avec du recul et plus d’expérience de la vie et de la volonté d’apprendre d’elle, j’ai tendance à voir les choses différemment. Mon questionnement s’oriente plutôt vers : « Quelle est ma responsabilité dans ce qui m’arrive ? ».
Il y a encore tant à apprendre de la vie. Pourquoi perdre tant d’énergie à s’en faire, inconscient que pendant ce temps on ne progresse pas.
Et si on voyait en chaque évènement une opportunité supplémentaire de s’outiller ? Et si on voyait en chaque souffrance une opportunité de se fortifier ? Cela ne ferait-il pas toute une différence ? Et si on voyait en la vie non plus un combat mais comme un apprentissage perpétuel ? Et si on travaillais sur nos faiblesses plus que sur la précision de nos plaintes ?
Toutes ces questions méritent réflexions car elles sont à la base de la vie d’une personne qui s’améliore continuellement, à la recherche de la meilleure version d’elle même et pour le bonheur de son entourage. Si on y fait suffisamment attention, il est facile alors de réaliser que « le plus grand combat d’une vie de passe à l’intérieur de soit même ».
A la place de dire : « C’est la faut de… », apprenons que « nous sommes notre plus grand challenge ».

